Les réponses prennent un peu de temps, je galère sur un illimité correct en bas débit faute d'ADSL et sur des questions de login et mot de retape, non de passe en vrac sur serveur.
Sur le CD vu de l'espace : la France d'Havas Interactive, certains lieux (villes d'une certaine importance) sont déclinés en 10m/pix, ce travail de composition n'est certes pas la panacée, mais c'est mieux que rien lorsque les prises de vues SPOT du nima manquent de piqué ou prennent un aspect saturé du fait des réflexions et de la diffusion. A défaut de points de références aux coordonnées connues avec précision, il faut se taper les corrections à mano dans Photoshop-suey avec les quinquets bridés par la concentration après redimensionnement avec l'excellentissime S-Spline-le-grand et collage sur le bitmap colorisé.
C'est vrai qu'il ne faut pas demander l'impossible, surtout à ce prix! (l'IGN a des photos aériennes en abondance, mais ce n'est pas donné-donné), d'ailleurs je me surprend à reluquer avec envie les grandes prises de vues qui tapissent souvent les murs des édifices publics.
S'il s'agit de La France vue du ciel (magazine création numérique n°67), il comprend une bonne quantité de photos aériennes d'excellente qualité (voir plus haut pour la provenance) dont l'utilisation principale serait la création de textures génériques typiques de nos belles provinces. Bon, il faudra jongler avec la bd Land Use Land Cover (expression consacrée) de FLY!, rajouter les nouvelles entrées et leurs attributions, etc...
Sinon et c'est vrai, on peut faire de grandes choses (sic) à l'aide d'innocentes images couleurs à 30m. Il ne s'agit pas alors de boutiquer un simple mixage d'images couleurs et panchro "haute résolution" mais en quelque sorte d'utiliser les couleurs de base pour coloriser les zones correspondantes de la trame n/b. En extra-simplifié, si l'image couleur vous donne la teinte de chaque zone, l'image n/b peut vous servir à en déterminer les contours, donc aussi les limites de couleurs, donc plus de bavures, même si c'est la mode! A titre indicatif, professionnellement parlant, on arrive à fusionner des photo à 50cm ou moins en résolution avec de "pauvres" images Landsat à... 30m, c'est dire!
Bon, j'ai dit professionnellement, comme vous avez pu le remarquer, il faut déjà avoir les photos panchros et couleurs de la même époque, bien sûr et c'est déjà une autre paire de manches à air (pas terrible, celle-là, vous avez raison!). Notez aussi que les algorithmes de fusion, ou un truc dans le genre, font encore preuve d'une remarquable absence dans les programmes GIS, licence, copyright, protection donc pognon, oseille, artiche obligent.
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