La tension dûe au nationalisme babalien étant retombée comme l'engin en période de manque d'inspiration, soyons clair : pour faire sérieux, il faut que nos petits ordinateurs personnels émulent toute l'électronique de bord du zinzin et s'occupent en plus de le faire évoluer dans un univers tridimensionnel qui enchante nos quinquets... c'est beaucoup!
FLY! est un logiciel d'apprentissage, probablement le seul qui, de base, a mérité le titre de simulateur; à ce titre donc, la modélisation d'un appareil du type lourd qui se veut exhaustive passe par l'intégralité de celle de son système de gestion des commandes de vol et autres bizarreries des aéronefs modernes.
En fait, les PNs qualifiés Airbus manipulent eux-mêmes une sorte de... simulateur, ils utilisent un interface électroniquement sophistiqué voulu ergonomique et comphéhensif à défaut d'être compréhensible pour le commun des mortels, entre eux et la bête bien réelle qu'ils ont en pogne.
Juste un tout petit exemple : l'un des composants essentiels de cet interface est le (les) flight management computers ou systems en étant plus général matériellement parlant, abondamment pouvu en µP. FLY! n'en propose qu'une ébauche, celle d'un UNS-1C, prévu pour l'aviation "privée" et déjà bien compliqué.
Il y a eu les réalisations de PMDG, sans doute les plus poussées de l'époque, mais un Airbus est encore plus porté vers la simplification de la charge de travail du clampin derrière le manche -ou "joy"stick- qu'un 757. Bref, ce qui est simple est... compliqué, puisque les calculateurs que nous voudrions émuler se chargent de l'excédent de travail, tout en arborant des écrans multifonctions plutôts complexes à reproduire fidèlement. Moralité : il faut qu'il y ait prescription avant de se lancer à bricoler un lourd, voulu intelligent de surcroît, attendre que nos minuscules ordinateurs de table soient à la hauteur.
A défaut d'utiliser des ordinateurs en réseau, simplifions, me direz-vous, mais jusqu'à quel point était-ce raisonnable à l'époque de la sortie de FLY!...
Depuis FLY!, de l'eau a coulé sous les ponts et de la puissance de calcul sous nos doigts. Dassault a -d'après pioche dans les milieux bien informés- même exprimé son désir de bailler promptement à la piétaille que nous restons pour lui un 7x sous environnement... MSFS, montrant que question bouzoufs : 1 - il n'y a pas de petit profit, 2 - il est temps de s'y mettre, 3 - il y a un temps pour chaque chose, même si c'est un peu tard.
En ce qui concerne la simulation grand public mono-odinateur, Phoenix simulations (PSS) s'est bien en son temps essayé à l'Airbus sur base MSFS 2k.
A signaler que certains pékins connus sous l'appellation de Goodway team ont l'air de s'intéresser sérieusement aux Airbus, mais c'est sous... X-plane.
http://www.xpgoodwayteam.org/site_gw-fm ... 14415.html
A propos, le plus important, afficher sous OpenGL du polygone jusqu'à plus soif est possible même avec un(e) modeste ATI x1600pro sur une machine à base d'Athlon 64 3200++ (comprenez catapulté vers 2,3GHz, ce qu'il accepte généralement volontier). Taquiner le goujon volant avec 512Mo de vram semblerait payant pour une mise de fonds... raisonnable.
Mauresque c?? casa esta grande
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